HtmlToText
accueil editorial présentation déc 1st au nom de l’amour, je te ferais redécouvrir ton âme … chapitre 7 de l’information à la désinformation sur une grande radio, j’entendais les nouvelles successives suivantes : • notre journaliste annonce un débat sur l’agriculture qui se réduit comme une peau de chagrin en france à cause de la modernisation et de la concurrence. • il enchaîne sur les cours de la bourse à grand renfort de chiffre en nous précisant toutes les bons affaires et les mauvaises car ces la loi du marché (curieusement, on retrouve des coutumes similaire dans le milieu…qui a copié…ou, ils n’ont pas eu besoin…) • mais savez-vous quel sujet suivant notre brillant journaliste va aborder ? je vous le donne en mille, émile,…le problème du logement. notre journaliste était-il en train de nous évoquer des univers parallèles? sans entrer dans la quatrième dimension, • n’était-il pas en train de parler des problèmes de l’agriculture sur mars à cause de l’eau. • ne parlait-il pas de la bourse à gotham city, sur terre, pour être politiquement correcte. • et de saturne, pour le logement, les anneaux n’étant définitivement pas habitables et continue de gâcher la vue. j’ai toujours été fasciné par ces hommes et ces femmes qui savent tout avant tout le monde. j’en serais presque jaloux. sont-ils dotés de super-pouvoirs pour connaître le nom des criminels bien avant la police. quand cette même police, toujours à la traîne, en est, encore et toujours, à la phase des soupçon. mais, que fait la police ? qu’est-ce qu’elle attends pour embaucher des journalistes ! mon autre fascination et aussi une autre raison d’aiguiser ma jalousie, c’est cette facilité à accéder à la pensée humaine. admirez plutôt. ces gens là sont capable de faire un reportage et en même temps de réaliser un sondage (grandeur nature s’il vous plait) et tout ça, en une heure de temps, y compris le temps de transport qui n’est pas négligeable car là où ils se rendent, il y a toujours des embouteillages. bah oui, qui dit embouteillage, dit, y’a plein de monde…a quoi ça servirait de faire un sondage (grandeur nature) à la campagne s’il y a 2 pelés et 3 tondus, ça serait pas crédible, quand bien même on compterait les vaches et cochons. en plus on pourrait pas laisser les cochons, il faut que les reportages soient tout publics, et les cochons c’est pas cachère. de toute façon, les reportages à la campagne, ça n’intéresse personne, du moment que le steak est saignant, qu’est-ce que ça peut faire que se soit du sang de betterave, du moment que c’est pas du sang de navet (le navet, ça se remarquerai, ça sent fort) donc pas de reportage à la campagne, on fonce dans les embouteillages et pour gagner du temps on prends l’hélicoptère mais faut quand même songer à ce poser. avez-vous réfléchis au bazar, une armée de journaliste avec 3 ou 4 hélicoptères qui débarquent en plein centre ville sur les lieux du crime. même si la police va pas tarder, il faut qu’elle puisse se garer. y a des lois et nous somme dans un pays de droit. il y a quand même une chose que je dois vous dire, si les journalistes arrivent à connaître le nom des criminels avant la police, la seule façon d’y parvenir est de rentrer dans la peau du serial killer, d‘arriver à deviner ses penser. et après, il n’y a plus qu’à localiser la source. pour y parvenir, une bonne séance de télépathie fera parfaitement l’affaire. le voila, le super-pouvoir des journalistes, ils sont télépathe mais surtout ne le dites à personne. je vais vous avouer un secret, pendant longtemps j’ai cru qu’ils avaient des indics et que ces indics, c’était, soit madame irma, soit madame soleil, en fonction de leurs plans de congés . alors qui sont-ils, d’où viennent -ils, comment ont-ils acquis ce pouvoir ? la vérité viendrait-elle d’ailleurs ? il y a quand même des choses que je n’arrive pas a comprendre, c’est cet intérêts pour les câlins des stars la société a commencé à se construire lorsque l’homme est sorti de sa grotte et, globalement il a assez bien réussi. mais, à ce jour, nous ne sommes toujours pas à l’abri de la misère. bref, si la société dans laquelle nous vivons est un univers complexe, il est indubitable que nos informateurs se font régulièrement acheter par des gens qui veulent brouiller les cartes (à coup sûr, des joueurs de poker) aujourd’hui nous vivons dans un monde où nous misons tout sur le virtuel, sur l’image , comme si la vie était devenue une gigantesque illusion. posted in au nom de l'amour, je te ferais redécouvir ton âme , ces petits instants du quotidien and tagged information , travail by patrice peiti with comments disabled . nov 23rd au nom de l’amour, je te ferais redécouvir ton âme … chapitre 6 le riche et le pauvre, un mariage forcée depuis des décennies nous voulons croire qu’il faut travailler pour gagner sa vie. et, au nom d’une supposée plus grande équité, nous avons décider un jour de défendre notre pouvoir d’achat. dans l’expression « pouvoir d’achat » il y a le mot « pouvoir » « équité » et « pouvoir » ne sont-ils pas 2 concepts antinomiques ! l’expression « le pouvoir d’achat » fait référence à une autre expression « le pouvoir de l’argent » ne sommes-nous pas convaincu de ce pouvoir de l’argent ! pour acheter une voiture, il suffit de demander un crédit. pour avoir un toit, on se contente de payer un loyer pour s’habiller, rendez-vous aux galeries lafayette, c&a, babou… pour manger, un chèque restaurant fera parfaitement l’affaire. alors, s’il l’on respecte cette logique, les briques de lait poussent dans les arbres. ils sont d’ailleurs tombés lors de la dernière tempête. et, si vous découvrez des briques de lait dont vous ne parvenez pas à déterminer la traçabilité, nul doute que c’est une personne qui les aura ramassés pour ne pas gaspiller. mes enfants, le rêve commence à ce dessiner. pour donner un accent de vérité et de crédibilité à ce pouvoir d’achat, pouvoir de l’argent, nous l’avons affublé d’un système de concurrence. en voilà une grande idée! c’est quoi,…la concurrence ? la concurrence, c’est : « que le meilleur gagne ». c’est-à-dire transformer notre système économie en une gigantesque compétition. les jeux olympiques de l‘économie, quoi! et, une idée aussi noble a forcément des effets bénéfiques. mais bénéfique, ça fait un peu trop conte de fée (encore que…) un peu trop moralisateur, et là, ça fait franchement vieux jeux (et à l’heure qu’il est, win…vvista) nous lui avons préféré le terme de « profitable » la concurrence, un jeu profitable ? dans une compétition il y a ceux qui gagnent…des médailles et les autres qui les félicitent (ou qui font la gueule) et tout autour, il y a les spectateurs qui applaudissent. mais dans la compétition économique il y a, certes, des gagnants mais ce n’est pas le plus important. il y a aussi tous les perdants. se qu’ils abandonne, ce n’est pas que leur amour propre dans le meilleur des cas, mais c‘est bien leur travail qu‘ils perdent. en effet, dans cette compétition quasi forcée, il n’y a aucun spectateur. dans cette compétition nous sommes tous des concurrents. alors nous pouvons toujours rêver comme des enfants en nous disant que la cause de l’augmentation de la misère n’a pas de lien direct avec l’accroissement de la concurrence. nous pouvons toujours nier cette augmentation de la misère et nous réfugier derrière cette débauche de richesse à l’occasion des fêtes de fin d’année propice aux demandes des organisations humanitaires. devant tant d’abondance, il n’est pas possible qu’il y ait des pauvres, ou alors ils l’auront bien cherché. on peu toujours nier cette misère et par trois fois comme st pierre car il y aura bien l’un de ces nouveaux prophètes, un énarque, qui vous convertira. mais le saviez-vous ? un énarque c’est une personne qui a fait l’ena. une grande école qui forme les décideurs de demain. une grande école, certes, avec une bonne hauteur de plafond, mais surtout plus qu’une école, une institution. on y apprend essentiellement à parler. d’ailleurs dans ena